Savitri - Book Six - Canto 1
And man lives like some secret player's mask. He knows not even what his lips shall speak. For a mysterious Power compels his steps And life is stronger than his trembling soul. None can refuse what the stark Force demands: Her eyes are fixed upon her mighty aim; No cry or prayer can turn her from her path. She has leaped an arrow from the bow of God.” His words were theirs who live unforced to grieve And help by calm the swaying wheels of life And the long restlessness of transient things And the trouble and passion of the unquiet world. As though her own bosom were pierced the mother saw Only a larger measure given of tears. Aspiring to the nature of the gods, A mind proof-armoured mailed in mighty thoughts, A will entire couchant behind wisdom's shield, Though to still heavens of knowledge she had risen, Though calm and wise and Aswapati's queen, Human was she still and opened her doors to grief; The stony-eyed injustice she accused Of the marble godhead of inflexible Law, Nor sought the strength extreme adversity brings To lives that stand erect and front the World-Power: Her heart appealed against the impartial judge, Taxed with perversity the impersonal One. Her tranquil spirit she called not to her aid, But as a common man beneath his load Grows faint and breathes his pain in ignorant words, The ancient human sentence strike her child, Her sweetness that deserved another fate
Et l’homme est le masque d’un secret comédien. Il ne sait même pas ce que ses lèvres diront. Car un mystérieux Pouvoir contraint ses pas Et la vie est plus forte que son âme tremblante. Nul ne peut refuser ce qu’exige la Puissance : Ses yeux sont fixés sur son but formidable ; Nulle prière ne peut l’écarter de sa voie. Telle une flèche elle a jailli de l’arc de Dieu. » Ainsi parlent ceux, libres de toute affliction, Qui aident par leur calme les roues de la vie Et la longue anxiété des créatures mortelles Et le trouble et la passion de ce monde inquiet. Comme si c’était son propre sein la mère vit L’ancien jugement humain frapper son enfant, - A sa douceur qui méritait un autre destin N’échoir qu’une plus grande mesure de larmes. Aspirant elle-même à la nature des dieux, Une intelligence armurée de nobles pensées Et défendue par un bouclier de sagesse, Bien qu’à des cieux de connaissance elle eut accédé, Bien qu’elle fut la calme reine d’Aswapati, Humaine était-elle encore et ouverte à la peine ; Elle accusa l’injustice aux yeux de pierre De la divinité de la Loi inflexible, Sans chercher la force que l’adversité porte Aux vies qui se dressent devant la Puissance : Son cœur fit appel contre le juge impartial, Taxant de perversité la Personne suprême. Sans invoquer son esprit tranquille à son aide, Comme un homme ordinaire sous sa charge défaille, Exhalant sa douleur en paroles ignorantes,
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