Savitri - Book One - Canto 3
And woke to truths once inexpressible, And forms appeared, dumbly significant, A seeing thought, a self-revealing voice. He knew the source from which his spirit came: Movement was married to the immobile Vast; He plunged his roots into the Infinite, He based his life upon eternity. Only awhile at first these heavenlier states, These large wide-poised upliftings could endure. The high and luminous tension breaks too soon, The body's stone stillness and the life's hushed trance, The breathless might and calm of silent mind; Or slowly they fail as sets a golden day. The restless nether members tire of peace; A nostalgia of old little works and joys, A need to call back small familiar selves, To tread the accustomed and inferior way, The need to rest in a natural pose of fall, As a child who learns to walk can walk not long, Replace the titan will for ever to climb, On the heart's altar dim the sacred fire. An old pull of subconscious cords renews; It draws the unwilling spirit from the heights,
A des vérités jusqu’alors indicibles, Et des formes apparurent, pleines de sens, Une pensée voyante, une voix révélée. Il reconnut la source de son esprit : Le mouvement épousa le Vaste immobile, Il plongea ses racines dans l’Infini, Il fonda sa vie sur l’éternité. Mais ne pouvaient au début durer qu’un moment Ces états plus célestes, ces larges soulèvements. La haute et lumineuse tension se rompt trop vite, La transe pétrifiée du corps et de la vie, Le grand calme sans souffle du mental silencieux ; Ou lentement ils déclinent, comme un jour doré. Les membres turbulents se fatiguent de la paix ; Une nostalgie des petits travaux et plaisirs, Un besoin de rappeler ce qui est familier Et de fouler la voie coutumière inférieure, Retrouvant la pose naturelle de la chute, Comme un enfant ne marche d’abord que quelques pas, Remplacent l’élan titanique de s’élever, Sur l’autel du cœur obscurcissent le feu sacré. Une ancienne traction de cordes subconscientes Retire malgré lui l’esprit des hauteurs, Ou c’est une morne gravitation qui nous drague A l’inertie aveugle de notre base. Cela aussi le divin Diplomate utilise, Notre chute est le moyen d’un plus grand lever. Car, dans le champ tempétueux de la Nature Et le chaos à demi ordonné de la vie Le Pouvoir sans forme, le Soi de lumière éternelle,
Or a dull gravitation drags us down To the blind driven inertia of our base.
This too the supreme Diplomat can use, He makes our fall a means for greater rise. For into ignorant Nature's gusty field, Into the half-ordered chaos of mortal life The formless Power, the Self of eternal light
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