Savitri - Book One - Canto 3
His grasp surprised her mightiest energies' springs; He spoke with the unknown Guardians of the worlds, Forms he descried our mortal eyes see not. His wide eyes bodied viewless entities, He saw the cosmic forces at their work And felt the occult impulse behind man's will. Time's secrets were to him an oft-read book; The records of the future and the past Outlined their excerpts on the etheric page. One and harmonious by the Maker's skill, The human in him paced with the divine; His acts betrayed not the interior flame. This forged the greatness of his front to earth. A genius heightened in his body's cells That knew the meaning of his fate-hedged works Akin to the march of unaccomplished Powers Beyond life's arc in spirit's immensities. Apart he lived in his mind's solitude, A demigod shaping the lives of men: One soul's ambition lifted up the race; A Power worked, but none knew whence it came. The universal strengths were linked with his; Filling earth's smallness with their boundless breadths, He drew the energies that transmute an age. Immeasurable by the common look, He made great dreams a mould for coming things And cast his deeds like bronze to front the years. His walk through Time outstripped the human stride. Lonely his days and splendid like the sun's.
Il surprenait les sources de ses énergies, Conversait avec les Gardiens de ses mondes, Distinguait des formes que nos yeux ne voient pas. Son regard donnait corps à d’occultes entités, Il voyait à leur œuvre les forces cosmiques, Sentait l’impulsion qui régit le vouloir de l’homme. Les secrets du Temps lui étaient familiers ; Les registres de l’avenir et du passé Soulignaient leurs extraits sur la page éthérée. Unifiés par l’habileté du Créateur, L’humain en lui s’accordait avec le divin ; Ses actes ne trahissaient pas la flamme intérieure. Ainsi se forgea sa grandeur pour la Terre. Un génie croissait dans les cellules de son corps Qui savait le sens de ses œuvres dans le monde Pareil à la marche de Pouvoirs inaccomplis Au-delà de la vie dans les vastes de l’esprit. Retiré dans la solitude de son mental, Un demi-dieu, il façonnait les vies des hommes : L’ambition d’une seule âme élevait la race ; Un Pouvoir agissait, nul ne savait sa source. Les forces universelles se joignaient aux siennes ; Emplissant la petite terre de leurs amplitudes, Il attirait les énergies qui transmuent un âge. Incommensurables pour le regard ordinaire, Il fit de grands rêves un moule pour l’avenir, Coulant le bronze de ses actes dans les années. Son avance dépassait la démarche de l’homme - Solitaires ses jours, comme ceux du soleil.
Fin du Chant Trois
End of Canto Three
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