Un Parcours
soudainement en m’appelant Divakaatt, en prononçant le « t » avec une insistance malveillante et malicieuse.
En Novembre, j’écri vis de nouveau à Nata, pour Elle. Le 18 Novembre, il me répondit : (« Cher Divakat. J’ai lu à Mère votre lettre du 9 écoulé. Voici sa réponse : un cœur avec sa photo et ses bénédictions. Vous faîtes très bien à écrire avec fréquence : cela vous permettra de vous tenir dans la conscience physique de Mère pendant les instants que je lui lise votre lettre. Elle se souvient de vous très bien et chaque fois se concentre assez longtemps. Je me rends compte que le grand désir qui vous domine de revenir à l’Ashram crée en vous une sorte de complexe. Tâchez de n’y pas penser. Soyez sûr que le moment venu, Mère ne manquera pas de me dire : Nata, écris à Divakat qu’il vienne. L’attachement à n’importe quoi ne pourra pas vous faire du bien, mais seulement retarder votre avancement sur le sentier de la transformation. Je me souviens de vous avec amitié et affection. Nata. ») (Nata, d’origine Italienne, n’avait qu’une maîtrise approximative de la grammaire française.. !) Le petit cœur contenu dans l’enveloppe, découpé pro bablement dans un carton dur et recouvert de soie peinte, se composait en fait de deux cœurs articulés, s’ouvrant pour révéler la toute petite photographie de Mère, en face de laquelle Elle avait écrit, en tous petits caractères : « bénédictions Mère » C’est Champaklal qui avait peint les deux motifs, l’un d’une rose rosée, épanouie, l’autre d’un lotus rose tout ouvert. J’allais de temps à autre rendre visite à la mère de Fabienne ; Janine P., qui habitait toujours dans l’appartement familial , près de l’Arc de Triomphe, avec ses parents, André Morisset et son épouse Wanda ; Janine avait un poste à l’Unesco et ne venait qu’assez rarement à l’Ashram ; c’était une personne réservée, discrète mais directe et intègre, et elle me faisait toujours bon accueil et ainsi je pouvais lire le Bulletin de l’Ashram qui
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