Un Parcours
Et, de fait, plusieurs sont venus à Mère et plusieurs autres ont séjourné plus tard à Auroville sans L’avoir vu e.
Une correspondance régulière s’établit avec Nata. (Mais je ne conservai aucune copie de mes propres lett res, et n’ai que celles de Nata) Il était patient, fraternel, affectueux, et souvent désolé de ne pouvoir me rassurer suffisamment sur mon retour a uprès d’Elle. En Septembre il m’écrivit ceci : (« Mon cher Divakat. Oui, Mère n’a pas été très bien pendant le mois d’Août. Elle a reçu seulement les disciples les plus intimes. Maintenant Elle est assez mieux, au point tel que j’ai pu lui lire votre lettre du 9 écoulé. Mère a dit que pour le moment il n’est pas question de revenir à l’Ashram. C’est trop tôt. Elle vous avisera. Elle m’a donné pour vous le sachet de bénédictions ci-joint. Je suis content de l’arrivée de votre ami Christian. Il faut qu’il sache que maintenant c’est très difficile d’être reçu par Mère. Avez -vous reçu ma lettre du 30 Août ? Bien, mon ami, je vous souhaite la paix profonde. Nata. ») (Il est à noter ici que Nata n’était pas Sanskritiste ; Mère avait, de Sa belle écriture régulière, tracé mon nom « Divakar » ; tandis que ma propre écriture était un mélange de caractères « classiques » et de caractères « scriptes » et je me rendis compte plus tard qu’il était possible de lire ma signature comme « Divakat » avec un « t » final, plutôt que « Divakar » avec un « r ». Pourtant je n’ai pas remarqué, pendant longtemps, que Nata avait fait cette confusion.) Mais pendant ces nombreux mois d’incertitude, cette « erreur » me tourmentait, même si je pouvais me raisonner en me rappelant combien Mère était occupée, assaillie par toutes sortes de demandes et de prières. Et ce malaise redoubla, des mois plus tard, lorsque Cyril, que j’avais emmené avec moi en Breta gne, qui pouvait entrer dans de petites colères, se moqua de moi
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