Un Parcours
difficile chemin. C‟est simple, non ! Moi, on m‟a jugé, dé jugé, diabolisé et angélisé, mais je marche, diable ou ange ou rien du tout, je marche et je marche et jusqu‟à mon dernier souffle je prierai et crierai : Mâ. Mâ, un peu plus de vérité sur cette terre. C‟est tout. Je t‟embrasse, Satprem” Dans Pondichéry, Auroville avait loué une petite maison à un étage non loin de l’Ashram, « la Maison d’Auroville », qui nous servait de halte où nous rafraîchir et consommer des jus de fruits ou des boissons diverses, lorsque nous avions des courses ou du travail à faire en ville ; c’était ouvert aux visiteurs et amis de l’Ashram également. Un jour j’avais emmené Colette pour quelques emplettes et nous sommes venus là pour nous désaltérer : montant l’escalier jusqu’à la salle de thé, je vis une jeune femme assise à une table, seule, face au palier, tranquille, sa chevelure noire torsadée comme un cerceau, sa peau d’une blancheur cendrée, de grands yeux bruns, un regard paisible et direct, vêtue d’une longue jupe sombre et d’une tunique et des sabots aux pied s, comme une paysanne de l’Est ou… de Palestine !!! Pnina. Bientôt elle vint nous rendre visite au Centre, au Matrimandir, puis à la maison, tandis que je descendais parfois la retrouver au « Parc à Charbon », une sorte d’ auberge tenue par Kusumben de l’As hram pour les arrivants les moins argentés, tout au bord de la mer, à l’ extrémité Sud du Cours Chabrol.
Pnina à Sincérité
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