Un Parcours
L’année s’achevait, et peut -être toute une étape dans la relation avec Mère.
J’écrivis à Nata. Fin Décembre il me répondit : (« Cher Divakar. Merci de ta lettre avec ta bonne année. Cela m’a beaucoup touché. Je peux te dire que tu es un vrai sadhak, peut-être mieux de beaucoup de ceux que nous sommes ici à l’Ashram. Tu as la Grâce de Mère sur toi et tu sais en profiter. Tu as compris ton rôle, tu connais la voie à suivre. Je t’embrasse avec beaucoup d’amitié et d’amour. Nata. ») Je me plongeai de plus en plus dans « Savitri ». Parfois, selon la difficulté intérieure, je devais m’y astreindre comme à une discipline rigoureuse ; et parfois c’était mon refuge et ma nourriture. Je continuai d’envoyer chaque Chant à Mère, par Nata. Mi Janvier de l’année nouvelle, 1973, il m’écrivit : (« Mon cher Divakar. Voici un sachet de bénédictions que Mère t’envoie au sujet de ta traduction de « Savitri » que tu lui avais envoyé. Mon opinion, très personnel, est que tu dois continuer le travail de traduction de « Savitri ». Tu le fais très bien, plein de rythme et de beauté. Il y a la vibration ! Tu travailles pour le Divin, par pour d’autres personnes ou êtres. Tu as bien dit. Que la confusion durera longtemps que notre nature d’ignorance ne sera pas vraiment transformée. Sous un certain aspect tu es un privilégié, car tu es en train de démontrer une intégrité digne d’un vrai yogi. Je t’embrasse. Nata. ») Peu de temps après, Nata m’écrivit de nouveau pour me demander d’essayer d’aider une jeune Italienne en diffic ulté à Paris. Simultanément à la concentration consciente que « Savitri » me permettait de pratiquer, j’étais saisi par des vagues d’expérience qui étaient plutôt rudes. Comme un précipité. Et il y avait ce changement de position que je sentais s’opérer e n Mère. Il était clair et impérieux que chacun devait apprendre à La trouver au-dedans et directement. Sa Fête arrivait. Je voulus Lui envoyer quelque chose.
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