Un Parcours
J’écrivis à Nata et lui envoyai la traduction d’un premier « Canto ». Fin Novembre, Nata me répondit : (« Cher Divakar. Je te prie de m’excuser du grand retard à te répondre. Beaucoup des choses ont changé à l’Ashram. Mère ne s’occupe pres que plus de la marche de l’organisation qui a été confiée presque entièrement à André, son fils, le père de Pourna. Sont rares les personnes qui la voient encore. Grâce à Dieu je suis entre elles. Tu peux dire à E. qu’elle peut venir à l’Ashram quand elle veut. Pour ceux qui ne sont pas à la charge, il n’existent pas de limitations. Elle peut aussi amener l’enfant de M. Au sujet de la traduction de « Savitri » je crois que ton travail est beau, mais il faut demander l’autorisation à André, chef du Comité des Publications. A propos de E. il faut lui dire que je ne peux pas lui garantir d’obtenir la garantie de l’Ashram pour le visa d’un an. Elle peut rester les six mois concédés par les autorités indiennes, bien sûr. Je regrette mon ami de ne pas pouvoir te d onner des meilleures nouvelles. Je t’embrasse. Nata. ») André revint à Paris. Il refusa de me voir à propos de « Savitri ». Janine, sa fille et la sœur de Pourna, me gardait pourtant sa porte toujours ouverte. Comme elle s’en allait à son tour à Pondichéry , je lui remis une lettre pour Nata. Mi Décembre, Nata m’écrivit : (« Cher Divakar. Janine m’a remis ta lettre. Je savais qu’André n’allait pas te recevoir. Les choses ont beaucoup changées ici à l’Ashram. Petit à petit que Mère abandonne la direction phys ique de l’Ashram, le terrain qu’elle laisse libre vient tout de suite occupé par des gens qui n’ont pas sa grandeur. Peut-être que cela te fera comprendre beaucoup des choses que pour le moment te résultent incompréhensibles. Aussitôt que je verrai Satprem je lui parlerai de ta traduction de « Savitri ». Ne l’abandonne pas. Il n’a aucune importance qu’elle soit publiée ou non. Tu en tireras un grand avantage avec ce travail. Ecris-moi et reçois mes meilleurs sentiments. Nata. ») Mon frère J.Y revint de Pondichéry, où il avait donc passé presque une année entière. Chargé de trésors. Je le retrouvai dans le Sud ouest, à Claouey, pour quelques jours, en compagnie de notre plus jeune frère, tous trois environnés de choses et de signes de Mère.
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