Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Je garde à tout jamais présentes tes paroles, tes réactions, ta présence ! Et toute cette expérience vécue, je veux apprendre ! Christiane fait comme moi, elle calcule l’heure aurovillienne et se représente ce que tu fais, ce que vous faîtes. Embrasse fort « notre » Susan.

Et moi, j’aime : toi, si fort.

Colette.

***

Vendredi 23-2-90

18 heures juste, autrement dit, vendredi dernier en ce moment même nous étions, à 22 h 30, devant le comptoir Air France… ! Et aujourd’hui, en ce moment, tu dois dormir, ayant bien goûté de tes délicieuses soupes dont nous parlons encore ! Un peu en vrac, au fil de mes images et de mes pensées : Le pilier doit être réparé, j’imagine… ; as-tu commencé le second ? Et l’ascension des colonnes ? Tu me racontes. Tout cela pour te dire que l’harmonie s’est réinstallée : je suis, réellement, là, en bas, la tête levée vers l’échafaudage ; je suis tant et tant de fois sur le gradin de l’amphithéâtre auprès de toi, et recevant, transmis par tes paroles, un enseignement qui est en train d’ouvrir un espace en moi ; je suis maintes et maintes fois sur la terrasse. La « violence » des deux premiers jours du retour ici a reculé et laisse place à cette réelle et douce présence. Et je me délecte, véritablement, de bien des commentaires de Mère sur le Dhammapada…

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