Lettres à Divakar jusqu'à 2005
Et bientôt, je pense pouvoir te dire assez précisément comment m’apparaît de mieux en mieux la bonne façon d’organiser mon proche avenir. … Je me prépare à écrire comme ça, au fur et à mesure, certaines idées, que je t’enverrai… ( à propos d’une traduction orale que j’avais faite pour Colette et René de plusieurs passages du livre de Lyall Watson « Space Time and Medicine »). … Maintenant, je souhaite te communiquer une « idée », qui flottait en moi depuis longtemps … et s’impose à mon esprit ces jours-ci. Je me proposais d’y repenser encre avant de la partager avec toi, mais ce que tu m’écris à propos de la réaction de Diane m’incite à ne pas attendre (curieusement Dominique Darr a évoqué, « en passant », mon hypothèse, l’autre jour chez toi). Ne crois-tu pas qu’un jour, si rien n’a changé, si aucune entente « à l’amiable » ne semble naître, il serait normal que tu empruntes (comme tant de couples, du moins en Occident) la voie juridique ? Je ne sais si la chose est envisageable là-bas – en tout cas d’ici je pense que oui. Je crois aussi qu’il est tout à fait possible d’amorcer les choses en douceur, par correspondance, voyage d’un avocat sur place – je ferai tout ce qu’il faut à cet égard bien sûr. Prends ton temps pour y réfléchir, pour sentir non seulement le bien-fondé, mais tous les aspects de cette solution. Je ne pouvais ni ne voulais garder plus longtemps cette idée, et je veux te dire que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir. Je crois qu’il faut regarder en face toutes les solutions possibles (que Diane ne réponde pas à ton message pour le passeport, au fond rien d’étonnant : ce n’est qu’une conséquence logique de son attitude).
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