Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Je suis plutôt contente … que René soit lui aussi envahi par un sommeil irrésistible – lui qui ne comprenait pas mes retours d’Auroville… D’autre part, comme chaque fois, je me réveille pile à 6 h. Comment comprendre ça, puisqu’à Auroville il est 10 h ½ et qu’ici le jour n’est pas encore levé ? Quelle est cette horloge du corps, ou du mental physique, ou du vital ? … J’ai bien hâte d’avoir ta 1 ère lettre et d’avoir tout plein de nouvelles, je partage tellement tout ! Ce soir, la « night-watch »… Je t’aime. A bientôt, à tout à l’heure,

Colette.

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Vendredi 29-3-85

Aimé,

Tout à l’heure ta 1 ère lettre ! Onze jours seulement et, déjà nous avons pu correspondre ! Quant à René, il a l’air très joyeux de ta lettre ! Beaucoup de choses changent – ou bien une seule, importante. Pour l’instant je n’ai qu’une image, directe, hyper simple, pour exprimer cela : celle d’un palier ou d’un niveau qui, jusque là passif ou neutralisé, monterait à la surface, plus présent et agissant. C’est lié, incontestablement, à ces dernières semaines à Sincérité, et à la respiration. Peut-être pour les mêmes raisons, les choses qui me gênaient avec René se relativisent.

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