Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Je voudrais tout faire, et tout faire juste, pour que la voie s’ouvre à toi qui te permette de mieux concrétiser toutes tes richesses, toutes tes potentialités. Je pense beaucoup à nos dialogues, et à beaucoup de choses… Je suis vraiment très heureuse de vos rapports à René et toi ; et il en est très heureux lui-même et il t’embrasse très fort. Toute ma tendresse et mon amour, à très, très bientôt,

Colette.

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Mercredi 20-3-85

Aimé,

Quelques petites nouvelles du jour... Bien que la conversation ait été interrompue par l’arrivée d’un patient, j’en sais assez sur Claude et Vicky : comme je l’avais prévu, Vicky est restée. Elle s’inscrit activement partout pour du travail : garde d’enfants, femme de ménage, serveuse, etc., cherche une école pour Jayaura, mais tout est plein jusqu’en octobre ; néanmoins elle a trouvé une école privée (Montessori) à 1,200/- FF par mois ; elle y a mis Jayaura à l’essai, quand la petite veut bien… Pendant ce temps le loyer continue à courir à Milan… mais c’est que… peut-être Claude va-t-il y retourner avec un ami dessinateur dont il voudrait être l’assistant… bien que… etc. Bref, d’un certain point de vue on peut comprendre ; d’un autre l’impression très forte que j’en tire est celle d’une fermeture, d’un entêtement considérables, recouvrant une imprécision aussi considérable.

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