Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Et tout d’abord, comme tu l’as lu maintenant je l’espère, sur ce que j’ai tenu à te dire quant à ton autre attitude devant les obstacles : ta fidélité en effet et ta capacité d’attente et d’ouverture… … Je comprends tout ce que tu me dis à propos de ton texte, et sur la manière dont tu l’as écrit (ce que j’ai bien ressenti en le lisant). Pour ma part j’attends la réponse de Buchet-Chastel ; si elle devait être négative, je chercherai d’autres voies, il doit y en avoir. Quant à « l’anachronisme du grand éditeur » je suis d’accord avec toi : justement j’y pensais le matin même avant la réception de ta lettre. J’y avais été ramenée par une critique du même tonneau faite par un autre éditeur à l’un de mes patients. C’est étonnant : car, à supposer que ce soit comme tu le dis un maladroit déguisement, il reste que le choix d’un pareil prétexte reste entier et entièrement révélateur d’une curieuse optique pour un éditeur. Je ne suis guère surprise pour les montagnes russes Gérard / Martine : non seulement à cause des premiers temps d’adaptation en Auroville, mais aussi à cause, me semble-t- il, d’un certain trouble intérieur de Gérard… … Pour Anandi … sa lettre est devant mes yeux depuis des jours ! Mais je crois que tu connais ce genre de choses, je n’arrive pas à lui répondre. Je ne sais comment faire, où prendre ça … elle est gentille, ça ne fait aucun doute, mais je ne vois pas où me situer dans ces sortes d’effusions mystiques… … Quant à moi, plus personnellement ? D’abord tu vas lire quelques réflexions toutes récentes. D’autre part, j’attends d’être bientôt avec toi pour te dire quelque chose d’assez particulier : un certain trouble que j’éprouve devant une autre approche du passé, tu sais ma

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