Lettres à Divakar jusqu'à 2005
vision d’une certaine marche unie, progressive, évolutive pas à pas, liée. Vision qui demeure, je la trouve vraie ; mais il semblerait qu’elle doive désormais s’accompagner d’une conscience autre, capable d’accepter, disons les déliaisons, les mutations. Rien de regrettable là-dedans, au contraire, mais ça me fait l’effet d’une petite révolution, tant que je n’aurai pas ajusté tout cela, relié… je suis incorrigible ! Le déclenchement : l’exigeante présence téléphonique d’un ami des années 37 à 42 (Durel, le peintre) et son désir, impératif, comme une survie, d’actualiser un passé ; un miroir où je me retrouve moi et pas moi, vérité et anachronisme, accord et désaccord avec ce « Moi », etc.
… Avec toi, très fort,
Colette.
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Mardi 25-12-84 (Dans une enveloppe contenant des pétales de fleurs) Les Prévôts
Elles t’attendaient, éternelles et toutes fières au Milieu de la pelouse. Et elles te disent plein de choses.
Je t’aime,
Colette.
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