Lettres à Divakar jusqu'à 2005
qu’en dehors de son roman « l’Orpailleur », Satprem s’est vu refuser les manuscrits qu’il a présentés par la suite). Reste que tout en étant a priori « étrangère à tout cela » cette lectrice a : - D’une part découvert que ce n’était pas assimilable à une religion, que c’était très ancré dans la matière. - D’autre part enfin, cette fois sur le plan d’une objectivité que lui permet, m’a-t-elle dit, son expérience de nombreux manuscrits, elle juge – et me l’a répété – que « ce texte et cette pensée sont maîtrisés, bien maîtrisés ». Conclusion – D’abord un conseil, ne pas s’en tenir à un seul éditeur. J’ai un nom chez Robert Laffont ; ce n’est pas à proprement parler une recommandation, mais une utile possibilité de sortir de l’anonymat. Je porte tout de suite ton manuscrit avec une lettre de présentation. Pas de titre de Collection, mais ça revient au même avec tous les ouvrages de Satprem. Et un autre nom chez Albin Michel (Collection « Spiritualités Nouvelles »)… Rien pour Buchet-Chastel (Collection « La Barque du Soleil ») ; j’ai l’impression que le Seuil ignore radicalement cette maison. Je ne suis pas de leur avis… Du coup, double hésitation : auquel des deux le remettre… ou, est-il ou non astucieux de le remettre à trois éditeurs à la fois…
… A tout de suite,
T’aime,
Colette.
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