Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Je la sens d’un considérable entêtement face à Claude qui, lui, selon ses propres termes, oscille… Voilà. On verra.

Et puis… Elie qui est là, semblable à elle-même…, si c’est possible !

Colette.

***

Samedi 29-9-84

Aimé,

Alors on s’est vus cette semaine à notre petit café, Gérard et moi. Et je suis drôlement contente ! Sans doute, il a besoin de maigrir, de retrouver un visage mince, mais ça me semble superficiel. On a parlé de tout, - plutôt non, on a touché à l’essentiel : sa situation, la tienne, ses certitudes à cet égard et sa vision des choses, très sûre et juste -, la vie, Auroville. Pas besoin de t’en dire plus, car ce dialogue vous l’aurez certainement ensemble bientôt. En ce moment il est à la campagne chez Dominique Darr pour travailler avec elle sur la photo ; ensuite je crois qu’il part quelques jours dans le Midi… En définitive, tu m’avais recommandé de bien m’occuper de lui ; je crois (moins modestement…, je suis sûre) que je l’aide à travers nos dialogues, et par leur existence même, par mes questions aussi ; ce dont je suis sûre en tout cas, c’est qu’il s’occupe bien de moi lui aussi, car j’apprécie beaucoup sa manière d’aborder le présent avec un regard qui, en même temps, voit très loin.

Autre univers : Claude, Vicky, Jayaura…

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