Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Francis a téléphoné l’autre jour : ils ne peuvent pas venir car ils sont obligés de rester à Claouey …

… Détails pratiques…

… Avec toi, toujours, en toute circonstance, je t’aime,

Colette.

***

Le 26-8-84

Aimé,

… Claude et Aniela sont là jusqu’à jeudi prochain. La cohabitation se passe bien, Aniela est très ordonnée ; nous les avons emmenés hier aux Ebihens, et comme tous ceux qui y sont venus avec nous, ils sont éblouis ; le temps n’était pourtant pas très beau mais cela n’empêchait ni la plage ni l’île de resplendir de toutes leurs nuances… … René va bien ; des accès de tristesse, mais après tout pas tellement plus que d’ordinaire, et le reste du temps, à l’aise apparemment. J’attends le départ des Féo pour lire vraiment, dans le silence, en particulier la « Synthèse ». Je connais tous ces derniers jours une sorte de ralentissement, je ne sais comment l’appeler, mental, « intellectuel », ou plus simplement de la pensée. Et suis beaucoup plus au plan des perceptions, comme un besoin de mon organisme ; état auquel la seule lecture que le rythme quotidien m’ait permise – la Pléiade de Colette - a répondu (et sans doute entretenu) de manière particulièrement juste et fine.

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