Lettres à Divakar jusqu'à 2005
La présence de Guite ici est simple et légère, mais je suis contente qu’elle parte demain, j’ai un grand besoin d’avoir tout notre espace !
Je t’aime,
Colette.
***
Le 15-8-84
Aimé,
Encore quelques heures de grand silence avant l’arrivée, ce soir, de Claude, Aniela, Laurence et la chatte ! Juste pour 5, 6 jours. … Je comprends bien tout ce que tu éprouves et vis sur « cette plage à plusieurs dimensions et temps ». Quant à tes sorties à l’extérieur, c’est-à-dire tes contacts avec certains parmi les Aurovilliens, il me semble qu’il s’agit là – comme tu le notes d’ailleurs -, d’une stéréotypie, d’une même répétition de la même formation à partir d’un même besoin de jugement chez eux pour se protéger de leurs … démons intérieurs ! Et toi, comment peux-tu les aborder en souplesse, comme si tout ça n’existait pas, sans la moindre arrière-pensée (laquelle n’a nul besoin de se formuler lisiblement en toi) ? Je crois que c’est à ce point-là – difficile certes à maîtriser – que tu peux travailler.
Mais par ailleurs j’ai bien lu ce que tu penses de la non vérité de cette substance, et du vrai sens des choses.
302
Made with FlippingBook flipbook maker