Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Je termine la lecture de Colette : des pages qui sont un ravissement. Cette lecture ne m’est pas seulement agréable : elle me fait beaucoup de bien. Elle me prépare, c’est curieux, mais il est tout aussi vrai que j’étais préparée à ouvrir : écoute, regards intérieur et extérieur ensemble ; je ne sais pas dire exactement tout cela.

J’ai apporté la « Synthèse ». Besoin de prolonger en l’élargissant mon univers. (Mais pourquoi dire « mon univers » !).

Lundi prochain Guite arrive pour une semaine, et deux de ses amis que nous venons récemment de connaître viennent la chercher. Trois jours après : Claude, Aniela et Laurence, leur seconde fille. Je suis heureuse que la maison attire tous ces gens, mais je sens qu’ils vont me déranger un peu. Je vais leur donner de … sacrées leçons de liberté et d’indépendance, sinon ce serait mortel. Je mets en dehors évidemment Francis et Christiane, qui

viennent donc probablement début septembre. Et Gilles que j’aimerais bien voir je te l’ai dit.

… Et à propos d’Aruna … une lettre d’elle, délicieuse !

… Je t’aime. La maison t’envoie plein d’amour et pense fort à sa sœur – à ses sœurs de Sincérité.

A tout de suite,

Colette.

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