Lettres à Divakar jusqu'à 2005
Samedi matin, 7-7-84
Aimé,
Donc départ aux Prévôts le 27…
Je veux absolument (et ceci va avec l’évolution dont je vais te parler) engager solidement mon fameux texte à propos du rêve dont je t’ai un peu exprimé le caractère singulier. A propos de ce rêve et, si je le peux, en ouvrant quelques horizons. Un peu d’appréhension tout de même : « et si ça n’avait aucun intérêt et qu’alors je vais perdre mon temps ?!... ». Cependant je pense que cette idée de perte de temps est à réviser. Et puis je suis bien résolue. Je dirais bien « envers et contre tout », c’est-à-dire tous les candidats cet été à un séjour prévôtien : Francis et Christiane, Claude et Aniela, Guite… Tous, avec qui je me sens libre. Je me rends bien compte que, mêlées à l’intérêt évident que je prendrai à écrire ce travail et à le transmettre, il y a diverses choses, sérieuses, graves, enfantines… liées au désir de « finir en beauté », ou d’apporter quelque chose à ceux qui attendaient de moi que je devienne titulaire, que je joue un rôle dans la Société, etc. (dont je n’ai pas voulu, ou … que je n’ai pas su remplir : la frontière, ici, est trouble !). Drôle d’année, et je ne dirai pas « indépendamment de l’intensité aurovillienne de mars et avril », car tout ça marche ensemble. La première sans le moindre séminaire, avec la séparation « Green » : tout un travail, avec des phases diverses, y compris la désagréable impression que je
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