Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Quand tu m’écris que Krishna fait son chemin, lui et toi faîtes le vôtre, et toi le tien – ainsi que vous trois, tu me donnes la réponse à mes récentes lettres. Aussi je voulais te dire que je ressens très fort en ce moment combien l’expérience de chacun de vous, de chacun de nous, est exemplaire pour chacun tour à tour.

Je veux travailler pour toi, et avec toi, moi, moi-même, pour que s’ouvrent bien larges toutes les vraies issues.

Colette.

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Vendredi 22-6-84

(Des ratures dans cette lettre ! ça vient de ma difficulté aujourd’hui à trouver les mots ; incapable de traduire la force de ce que je perçois !)

Aimé,

J’ai lu avec bonheur ta lettre du 12 reçue il y a 3 jours. Comme je lis toutes tes lettres d’ailleurs. Celle-ci c’est en particulier pour ce que tu me dis de la manière dont tu reçois mes observations – telle ou telle. Et parce que tu y vois la marque, en moi, d’une assimilation consciente, et de notre marche commune. Non, tu ne m’as pas donné l’impression d’être submergé. Au contraire, je suis chaque fois frappée par la fermeté de tes lettres ; par ta façon de saisir et ressaisir les situations, aussi difficiles et complexes soient-elles. Simplement, je pense (plus que ça d’ailleurs, tu le sais) que tu ne peux pas ne pas avoir été, ne pas être fatigué par cette lourde situation dont tu as encore la charge.

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