Lettres à Divakar jusqu'à 2005

en rapport avec les reins : c’est indiqué dans le compte- rendu de ses anciennes analyses.

… Aimé, je voudrais te dire, réponds-moi à ça, c’est quelque chose que je sens très, très fort depuis le début de la situation avec Krishna : l’expérience de Krishna est à la fois exemplaire pour nous tous, et c’est la sienne. Il a sans doute une personnalité à la fois fragile et forte – une force, peut-être, trop « inductive » ? Je veux dire qu’il vous faut être attentifs à ne pas glisser dans une influence qui vous amènerait (vous, vous tous, nous) à vivre, à expérimenter … la vie d’un autre. Il y aurait là quelque chose de contraire à la vérité. Je ne crois pas me tromper en te disant cela, qui vient, ça j’en suis sûre, de ma conscience. Une profonde et utile participation doit maintenir et épanouir les individualités.

Je t’aime,

Colette.

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Samedi et lundi, 2 et 4 juin 84.

Aimé,

Très envie et besoin de compléter ce que je t’exprime à la fin de ma dernière lettre… Tu sais assez combien je suis irritée devant l’abus des « je sens » aurovilliens, pour croire avec moi que lorsque je les utilise, c’est du sérieux ! Aussi : cette « circulation d’intensité » entre nous tous cette année m’a incontestablement sensibilisée à capter certains courants.

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