Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Mais ce que je ressens et sais maintenant, c’est que j’ai traversé plusieurs niveaux émotionnels. Je ne suis pas assez expérimentée pour les localiser avec précision, passant de plusieurs plans du vital au mental et au-delà. C’est ainsi que j’ai rencontré, et rencontre, des certitudes dont je vais te parler. Mais avant je voudrais tenter de te dire ce qui me vient à l’esprit à propos d’une telle affirmation : « des certitudes »… ! Fichtre ! (Je reçois la lettre de Barbara du 11, avec tes lignes à la fin. Cela ne modifie en rien ce que je suis en train de t’écrire. Au contraire. C’est vrai que, face à cette histoire, nous sommes à la fois chacun et extraordinairement ensemble). 1) Ce cheminement, cette plongée (comme toi, comme vous, mais là où je suis) m’ont convaincue que, justement, il faut apprendre à reconnaître ses certitudes du moment. Apprendre à les « assumer ». Apprendre, non plus à les taire par scrupule, « honnêteté », crainte, non plus à vouloir les défendre – mais apprendre à les échanger avec l’autre, dans un dialogue ouvert, où elles doivent trouver leur place. 2) tu dis, tu te demandes : « Si Krishna, Satprem … où faut- il plonger ?... » Mon cri du cœur a été : « Raison de plus ! ». Ça veut dire : qu’indépendamment de ce que chacun d’eux représente et porte de grand, d’exemplaire, de l’Expérience pour tous, chacun vit sa propre expérience, est là à son propre moment, de son propre chemin.

Ensemble et chacun. C’est indissociable.

Et je pense que c’est à Sincérité, de Sincérité, en Sincérité que tu dois choisir, en tant qu’individu unique, lié à ceux que tu aimes.

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