Lettres à Divakar jusqu'à 2005
Revu « notre frère » Paul. René est malade ; R. aussi.
Tous les matins je me réveille à 6 h 20, spontanément : exactement la même heure qu’à Sincérité. Mardi, j’ai brusquement regardé l’heure : c’était exactement celle où l’avion de Bombay devait se poser à Madras. T’es-tu bien promené dans Bombay ? Comme je te le disais dans ma première lettre, je suis infiniment avec toi. Te dirai aussi prochainement comment se passe ce que j’appelle ma nouvelle voie par rapport au travail. (C’est drôle, Francis l’a tout de suite senti !) Voilà. Dis-moi bien l’évolution de la santé de Krishna. Puisque Barbara voulait semble-t-il m’écrire tout de suite, préviens-là pour ces foutus retards.
Je t’aime et je t’embrasse,
Colette.
***
Le 1 er mai 1984
Aimé,
Un court mot ici et, tout de même, à Yercaud pour garder le contact : je veux dire par écrit, car le contact est tellement fort ! A croire que la façon dont, tous ces jours, je me suis sentie, vue, éprouvée, pensée à Sincérité, c’était le partage concret des évènements actuels.
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