Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Sache en tout cas que j’ai beaucoup, beaucoup apprécié ta réponse à propos de mon travail, et en particulier que tu me dises qu’il est, en fait, un morceau de chemin. Car c’est curieux à quel point je n’ai jamais, osé dirais-je, me le dire clairement. Et ça, j’ai besoin de voir avec toi ce que cela recouvre. Oui, Gérard, cela semble se confirmer, part d’ici peu au Soudan… Oui, on s’est encore vu tranquillement et « bonnement » au p’tit bistrot ! Aussi, quelque chose dont j’ai hâte de parler avec toi : la situation du monde, de la France, du pacifisme (je n’arrive pas à son sujet à être très au clair, pas encore tout à fait).

… Confirmation de l’heure d’arrivée à Madras, le 19 mars…

Voilà. Et tu sais, je suis tout à fait profondément avec toi,

Colette.

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Le 6-3-84

Aimé,

Je reçois ta lettre du 19-2, avec les derniers en date des agissements de Diane. Tu t’en doutes, cela me touche très, très profondément. Mais je sens en toi un axe, qui est la meilleure réponse dans ce présent-là. Beaucoup de pensées se présentent à moi depuis le début à propos d’elle et de ce qu’on peut appeler, sans grand risque d’erreur, sa folle passion intérieure.

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