Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Lundi 27-2-84 … ça se rapproche !

Aimé,

3 lettres d’un coup vendredi ! Il y a eu un certain retard dans le courrier, vu la grève des routiers qui, progressivement, ont bloqué toutes les routes – y compris la plus… précieuse, celle du Nord, c’est-à-dire celle de l’aéroport ! Chaque jour mon sang ne faisait qu’un tour, tu imagines ! Tout parait maintenant réglé, mais je ne serai tranquille que lorsque je serai installée dans « mon » avion ! Je suis contente des nouvelles que tu me donnes d’Auragni. (C’est passionnant de ressentir les différences de sensations émanant de deux prénoms : Ajneyam – Auragni… Il me faudrait tout un « nuancier » pour définir mes sensations ; globalement je dirais que le premier évoque une longue et fine mouvance et le second une somptueuse force.) Quant aux … douches écossaises imposées par Diane, je pense qu’il faut les prendre comme un chemin – ce que tu fais. Simplement (si je peux dire !) lorsque je reçois ainsi plusieurs lettres ensemble, je suis attentive aux dates, pour bien suivre les méandres ! Mais que Diane te paraisse « bien », je crois que cela est … bien ! Beaucoup de choses à te dire qui, maintenant, n’ont plus qu’à attendre quelques jours pour un espace de dialogue plus tangible et si beau, dans le jardin de Sincérité (ou devant la mer, ou devant une tranche de poisson et un verre de bière !).

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