Lettres à Divakar jusqu'à 2005
Il se trouve mieux à Paris que l’an dernier : trouve, sait trouver, des regards, de la beauté, ici, là. Il est actuellement pour 3, 4 jours à Zurich pour l’exposition d’Auroville je crois. Je lui ai donné les clés de la chambre, il est content. Et il va m’aider pour les courses.
Très, très tendrement avec toi,
Colette.
***
Samedi 28-1-84
Aimé,
Bien reçu ta lettre du 18. Et je comprends que ces courants, ces mouvements, phases, que tu expérimentes – plus le rhume – tarissent quelque peu les mots. Je connais ! Ce matin par exemple je suis dans une sorte de brouillard. Certes, je me suis couchée à 1 h ½ du matin après une soirée chez des amis et j’ai sommeil. N’empêche, cette soirée – agréable – me plonge dans ce quelque chose qui traînaille en moi depuis pas mal de
temps, dont je t’ai exprimé certains aspects. Et qui a pour objet une fois de plus mon travail.
Plus exactement, les « contradictions » que tout analyste responsable rencontre… Ainsi : je me sens libérée d’avoir cessé les lundis chez Green ; mais à qui communiquer, avec qui ? Alors il y a Gaby (et moi pour elle)…
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