Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Parlant de toi, ces lignes : « Nous sommes toujours dans ces qu’ils nous aiment et ces que nous aimons sont en nous pour l’éternité. Parfois le silence est mieux que les mots. Auroville est toujours très présent, disons, Auroville est ma vie quotidienne, car Auroville est un état de conscience. Alors comment puis-je me séparer de ceux qu’ils sont dans la même conscience… ! Maintenant je me retrouve en main un nœud qui doive être toujours le même, mais je peux le focaliser mieux : pourquoi suis-je avec Claude qui me donne un sentiment de solitude, et avec Jayaura que parfois, malgré l’amour que je ressens pour elle, je sens comme un poids qui m’empêche de bouger librement ?... ». Plus loin, elle dit avoir repris la lecture du « Seth material » qui l’a beaucoup aidée déjà. Il semble que leur vie matérielle, qui a été un petit enfer, soit meilleure. Claude finit, pour une revue, une histoire pour enfants créée entièrement par lui, et dont il a traduit le texte. De bons moments, on est curieusement liés tous les trois. Au fond, non, pas curieusement après tout ; les histoires humaines sont si semblables, ce sont les ajustements qui diffèrent. Ils se sont bien réconciliés, mais Christiane avec beaucoup plus de « lucidité » et Francis avec … avec quoi ? Un rétablissement très fin et intelligent ; il est en très bonne santé. Par contre, Christiane a de nouveau très mal dans le dos. Alors, fin août, ils vont s’installer aux Prévôts pour qu’elle aille faire sa cure à Paramé. Chantal, apparemment sortie d’affaire, ne travaille plus avec eux. Vendredi dernier dîné, donc, au Rosebud avec Christiane, et Francis est venu nous y rejoindre.

Gérard : il va bien. Simplement un peu accablé par les plaintes de Suzanne.

255

Made with FlippingBook flipbook maker