Lettres à Divakar jusqu'à 2005
seule ; et qu’en plus, ayant parlé à Gérard de son projet de venir à Auroville avec lui, j’ai fourni à Gérard le prétexte ! Aussitôt j’appelle Suzanne pour qu’elle puisse apprécier réellement les choses. Comme précédemment mes mots l’apaisent, et comme précédemment elle revient avec un entêtement surprenant à ses positions. En définitive je crois, pour que Gérard ne s’engage pas dans une situation génératrice de malentendus, de regrets, de « culpabilité » et de peine larvée, qu’il lui faudrait : écrire à Suzanne tous ces temps- ci … de vraies lettres, où il parlerait sincèrement de lui et montrerait qu’il imagine ce qu’elle, de son côté, a vécu ces derniers mois. Et être conscient que Suzanne n’a pas les moyens de comprendre ses positions, ni celles d’Auroville, et qu’il doit se mettre à sa portée (sans oublier ses tendances à la dépression). Et, à mon avis, travailler également à prendre bien conscience de ses véritables souhaits quant à elle et à leurs relations. Je crois que cela n’est pas facile mais qu’il y a sûrement une issue. Et je suis convaincue que tu l’y aideras. Bon. Plus de place.
Je t’aime,
Colette.
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Samedi 3-12-83
Aimé,
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