Lettres à Divakar jusqu'à 2005

jouaient, pas même des contradictions … mais tout bonnement des contraires. A propos de tout et de n’importe quoi, me rendant (comme je te l’ai écrit) stupide. Je n’essaie pas de comprendre dans la mesure où je crois plus à des mouvements, des jeux de force qui brassent « quelque chose ». Le prétexte étant souvent mes difficultés à rencontrer les rythmes de René. Au fond, j’ai peu l’occasion de me trouver à leur contact à Paris, étant donné mon travail. Et ce heurt me rend très, trop, intolérante. Je crois ? Avec toutes ces lettres de moi qui ont été retardées ou perdues, je ne sais plus si tu sais que j’avais longuement vu Christiane. Puis eux deux. Francis, poussé en quelque sorte par les évènements (c’est- à-dire les réactions de Christiane face à sa « double vie ») réfléchit et construit une sorte de terrain psychique basé sur ce qui a toujours fait l’essence de sa « philosophie », la dialectique. Mais une dialectique qu’il veut rendre vivante… Je suis heureuse que vous ayez de bons moments, Gérard et toi. Car ce sont en fait plus que ça, plus que des moments ; le travail sur chacun de vous y cheminant à coup sûr, et dans une solidarité active.

Un peu plus tard

Juste la place pour te dire combien ta lettre du 21, que je viens de recevoir, m’a apporté. J’apprécie tellement, mais tellement, ta manière d’être présent à ce qui t’entoure, d’en faire plus de présence

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