Lettres à Divakar jusqu'à 2005

encore, de rendre de plus en plus concrète la beauté de ta maison. C’est bien, beau, constructif, vivant ! D’autre part, je te remercie profondément de l’aide que m’apporte ta manière de cerner le « problème Green ». C’est bien simple : j’ai eu aussitôt une sensation physique très forte, comme si mes deux yeux, mes deux oreilles, mes deux pieds, reprenaient leur place, comme si j’étais centrée. Je te dirai bientôt comment s’est assimilé tout ça ; et quelle « révélation » pour moi la pensée qu’il ait pu y avoir réciprocité entre lui et moi ! Je vois tellement plus clair grâce aux points que tu soulèves !

Embrasse Gérard, dont j’ai reçu en même temps la lettre…

Avec toi, pleinement,

Colette.

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Jeudi 1-9-83

… Détails pratiques et nouvelles diverses…

… Je suis en train, doucement, de centrer tout ce que représente le pas à franchir avec Green. Et je relis souvent ce que tu m’as écrit, car chaque mot m’éclaire. Je peux te dire, déjà, que mes « angles de vue » sont modifiés à propos de cette réciprocité que tu évoques ; je savais, bien sûr, que chacun de nous lui apporte quelque chose ; d’une part parce qu’il ne manque jamais de le dire et que, d’autre part, ce qu’il écrit s’enrichit immanquablement de notre travail commun.

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