Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Une confiance que je sens pleine d’une maturité, d’une réflexion profonde, vécue ; confiance dans la situation, dans une Force, je dirais presque une Loi vivante, un équilibre inévitable, et dans une Protection tangible. L’autre voie, au niveau de l’immédiateté, de la surface, qui peine avec toi dans les moments que tu sens plus difficiles, qui te sont plus lourds ou « incompréhensibles ». Dans tes heures de « manque ». Il m’arrive souvent depuis 3 jours d’être assaillie par une pensée, alors je te la livre : il faut (c’est ainsi que cette pensée me vient) que tu prennes la juste mesure de la psychologie de Diane … autant que faire se peut. Ceci pour t’éviter des écarts gênants et faussants qui te font peut-être passer d’un trop de confiance à pas assez, en elle. Oscillations épuisantes pour toi, et qui risquent de te faire passer à côté du réel. Mais je sais ! Ce n’est guère facile ! Puis-je t’aider à ce niveau ? … Je te disais que du côté Claude et Vicky, les choses se durcissent. J’attends un coup de téléphone de Claude pour confirmation, mais sa dernière lettre, au dos de laquelle se trouvaient quelques lignes de Vicky, était d’une énergie et d’une décision encore jamais vues chez lui. En bref : il refuse totalement de reprendre la « vie infernale », la « torture » à Milan, et veut revenir à Auroville, disant que son séjour ici au 14 lui a permis de voir que là était son chemin. Aussi, veut-il venir à Paris, chercher du travail pour payer son voyage et aider un peu Vicky jusqu’à ce qu’elle-même ait trouvé du travail à Milan. Il me demande en conséquence d’habiter ta chambre. Quant à Vicky, il est exclu qu’elle revienne à Auroville et tout ce qu’elle exprime tourne autour du thème : « quand

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