Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Mais pour que cela devienne concrètement une ouverture, il faut y œuvrer : et c’est bien là ton mouvement premier et constant. … Malgré, avec, au-delà de tout ce que tu as à endurer (et endureras le jour de leur départ), tu peux et dois garder confiance, clairvoyance, simplicité. L’aide (que je veux t’apporter totalement) tu l’as déjà : ce fil tangible dont tu me parles, cette liberté si précieuse qu’il t’est donné de vivre à Sincérité.

Plus que jamais avec toi – et pour tout ce que tu auras à me demander.

Colette.

***

Dimanche 28-8-83

Aimé,

Je pense beaucoup, beaucoup à toi, je suis près et avec toi, je partage. Tu m’as dit, dans ta dernière lettre, un gentil « ne te tracasse pas »… Alors, voilà comment cela se passe. Deux voies (ou voix) en moi, qui ne se contredisent nullement dans leur coexistence, je dirais naturelle. L’une, à la base, forte (je l’ai bien des fois écrit) d’une confiance indestructible ; une confiance, comment le dire juste, qui n’est pas le signe d’un choix, pas seulement – malgré la force si positive d’un tel choix que l’on pourrait s’en satisfaire !

213

Made with FlippingBook flipbook maker