Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Recouvert par une activité mentale réduite à quelques thèmes idiots, répétitifs, sans le moindre intérêt. Ce qui, je pense, n’est pas comparable à ce que tu vis : ce qui l’est, du moins c’est ce que je veux dire, c’est l’impression d’être travaillé. Par quoi, je n’en sais rien, impossible de mettre là le moindre mot ! Ce n’est pas toujours confortable, loin de là ! Surtout l’aspect « petites obsessions mentales », qui me sont si étrangères. Et c’est justement cela, ce caractère étranger à moi, qui m’intrigue et me rend attentive. Peut-être y a-t-il, en même temps, cette fichue histoire Green (j’attends ta réponse) qui me travaille, comme si je devais franchir un certain pas ! … Je crois, comme toi, que Diane ne sait pas encore ce qu’elle souhaite. Alors, sois tranquillement à la bonne et juste distance, pour elle, pour toi…

Embrasse Gérard. Je suis avec toi de tout mon cœur et ma confiance, Tendrement,

Colette.

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22-8-83

Aimé,

Je viens de terminer la lecture de ta lettre du 17. Et ne veux perdre aucune minute à te dire mes premières réactions au plus vif, au plus immédiat.

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