Lettres à Divakar jusqu'à 2005
Même chose pour le piège de l’ennui qu’il faut apprendre à dérouter. Me voici donc à l’orée d’un travail personnel tout nouveau – à moins qu’il ne s’inscrive justement dans le prolongement de ce travail qu’avec ton aide j’entreprends depuis des années maintenant. Tu évoques souvent la « Présence ». Alors je voudrais te dire (à mon tour d’ajouter « ne rougis pas ») cette qualité de présence qui est en toi, que je ressens si fort je te l’ai souvent dit, et qui est tellement ressentie par d’autres… … Je trouve très important que tu acceptes pleinement cette qualité en toi de Présence, de capacité de transmission, qui concrétise, qui illustre la présence de cette Présence à laquelle tu te réfères essentiellement… (Quant à ce « ne rougis pas » que tu me recommandes à propos de moi t’attendant sur mon haut tabouret, j’en reste toute « coite » et un peu rassurée tout de même. C’est peut- être un peu vrai, malgré la déception que je ressentais de me montrer à toi fatiguée, « moche » me disais-je… Alors si t’as dit le contraire à Arjun, c’est que j’ai trop pris mes craintes pour la réalité !?)…
Colette.
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Lundi 22-9-03
Aimé,
Je revendique énergiquement (je l’ai déjà fait) de pouvoir dire que je me fais du « souci » en découvrant la violence sans faille qui t’est faite ainsi qu’à Arjun – et réclamer d’être fidèlement tenue au courant. S’il n’en était pas ainsi ce ne serait pas « nous »
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