Lettres à Divakar jusqu'à 2005

C’est un peu çà, ce remous, ce besoin de changer d’attitudes et de bien veiller aux contours. De devenir de plus en plus exigeante envers le Chemin et le travail que tu m’aides à trouver et à parcourir…

Colette.

***

Le 21-1-03

Aimé,

Et toujours le petit fil dans la trame des jours avec toi… Tu peux imaginer la surprise qui a été la mienne avec ces propos d’une patiente… Je t’ai récemment parlé d’elle, marcheuse en Himalaya et touchée par le « climat » de ces lieux ; c’était le second des deux entretiens prévus après la fin de son analyse et ce voyage (nous nous reverrons désormais lorsqu’elle aura envie de venir parler). Donc : à peine assise face à moi (ça a été une analyse face à face), elle me dit : « je pensais en venant qu’avec toutes ces séances et l’Himalaya je sais ce qu’est un chemin… !» - ce n’est pas bien, cette remarque !? ... Je sais parfaitement où se fait la jonction (lorsque certaines ouvertures sont présentes, elle, recevant de moi, moi recevant de toi) entre psychanalyse et cette Conscience vivante que tu me transmets. … J’ai lu et relu ta dernière lettre (du 29) qui répond à cette question de l’instantanéité qui m’intéresse tant. Et de plus en plus, curieusement. J’ai le sentiment en effet que de comprendre et de percevoir avec proximité et justesse ce que tu m’en dis et décris, est, presque, d’en avoir l’expérience.

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