Lettres à Divakar jusqu'à 2005

… Ecris-moi… tout… : allez, je suis une grande fille comme tu sais – selon ton temps, tes nécessités, etc.

(Contente d’avoir été hier et avant-hier au Colloque à l’Unesco, d’une haute, grande qualité : élargissement, ouvertures, bonne « nourriture »… T’en parlerai…)

Colette.

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Mardi 26-11-02 16 h 05

Aimé,

Il y a huit jours, quelle heure était-il dans ton avion inespéré, je ne sais guère, entre fuseaux, équateurs, lignes… et je pensais à toi comme aujourd’hui, comme chaque jour. Et il y a neuf jours (il faisait plus beau qu’aujourd’hui) c’était le Luxembourg, le Lucernaire et au retour la découverte de tes présents si pleins de tendresse, si délicats, attentionnés. Tu sais, je regarde avec beaucoup d’amour ces belles images dans le coffret qui est à portée de moi. Et – ce n’est pas étonnant – leur Beauté s’approfondit sous mes yeux chaque fois. Qui sont : Prajnaparamita, Varuna, Harihara, Hevagra (Garuda, j’ai sa statuette sur la cheminée mais je ne me souviens plus de son rôle), Brahmâ… Jayavarman… et un nâga, c’est quel genre d’animal à double visage… ? Elle est belle la porteuse de miroir, et d’ailleurs tous sont plus beaux les uns que les autres (tu n’es quand même pas obligé de répondre… à toutes ces questions !)... Et j’aime toujours beaucoup ces chants corses polyphoniques...

Je suis entrain d’inaugurer les décisions de marche. Ce n’est rien, à peine sans doute ce qu’il conviendrait d’accomplir, et

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