Lettres à Divakar jusqu'à 2005
sans doute quelque chose d’une ressemblance mais ne sauraient être l’expression de l’expérience…)
Quant aux petites forces, j’ai enfin bien compris ce que tu désignais. Il me faut maintenant mûrir ça. C’est-à-dire avoir le temps pour allié… Or, je suis trop souvent prise de vitesse par René aux prises, parfois, avec son refus d’aller sinon mieux du moins un peu moins mal, et qui laisse alors rappliquer les inlassables redites, les pires plaintes ou même accusations, puis demandes de pardon, etc. L’important c’est que je ne les perde pas de vue, ces petites forces… … Cette pause, ou accalmie, ou aération apportées par des voix auroviliennes qui, d’après ce que tu m’en as dit, sont solidement protestataires, et bien senties pour mettre à leur place les méthodes de vos opposants, voilà, tu l’as entendu, que dans mon élan je les ai prises comme une réponse à mes appels, à mes prières… ! J’aimerais me dire que ces voix qui se sont exprimées ont laissé entendre tout ce que ces méthodes avaient de « fascisant » ! Il faudrait être idéaliste pour se dire que, désormais, les « adversaires » vont reculer ; d’autres méthodes sortiront peut-être de leur tête ! Mais tout de même c’est peut-être là le « courant » nouveau qui par force va devoir se faire jour, comme tu me répondais lors de notre dernier face à face au Lucernaire, lundi. Tu me diras comment je vais mettre tout ça en place dans ma tête… Mon Dieu je t’imagine courant à quelle allure, avec tes sacs sûrement pas légers, à travers les pistes d’envol ! (Tu apprends d’abord que ton avion est parti depuis 5 minutes ; une hôtesse apprend qu’il est immobilisé et prévient le pilote de t’attendre… Conclusion : suivre mon conseil si d’aventure tu devais te retrouver à Londres…, ne jamais accepter un temps de correspondance qui, en hiver, ne tient pas compte des bonnes habitudes anglaises – le brouillard inévitable !)
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