Lettres à Divakar jusqu'à 2005

souci. Moi, je m’arrangerai. Et en plus, jure-moi, promets- moi de ne prendre aucun risque d’une fatigue résiduelle et d’une gêne par rapport, justement, à ce « nouveau » travail d’harmonisation, de rythme ; ne bouscule pas ça … Déjà qu’il y a cette perspective de remous autour du « Governing Board »… !

Je t’adresse maintenant pour la mère de Deepti 3 flacons d’Orocal D3 (du coup, j’en reprends pour moi !)…

Colette.

***

Jeudi 3-10-02

Aimé,

Tu seras bien près d’arriver jusqu’à moi lorsque tu recevras cette lettre. Aussi ne vais-je pas la diluer dans mon style « journal ». Et c’est ici que nous aborderons sans doute le problème que je me pose et que me pose ta dernière lettre, tu vas voir. Voici ce que je pensais te dire ces derniers temps, une sorte d’exemple de mon embarras à propos de René, encore et, oui, bien sûr ; mais c’est dans la mesure où on accède par là à des questions fondamentales. Cela se passait cet été. Nous venions de déjeuner comme souvent à Saint Jacut, un lieu que nous avons apprécié plus encore que d’habitude. A un moment du repas, vers la fin, la réédition d’un de ses comportements dont je ne saurais plus guère te dire le contenu, peu importe. Comportement genre rouleau compresseur, très habituel chez lui, c’est-à-dire la brutale cassure d’un dialogue en son début – exactement comme ce qui s’était passé devant toi en mai dernier lorsqu’il m’a interrompue en augmentant le son de la télévision, tu avais réagi, il avait semblé comprendre, mais

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