Lettres à Divakar jusqu'à 2005

devant l’entrée de Saint Malo gardée par un gendarme de la circulation qui a appelé une dépanneuse. Il pleuvait à torrents, impossible de sortir de la voiture ; de temps en temps le jeune gendarme venait s’enquérir de nous et une cascade dévalait de son képi, d’autant plus qu’il avait été un peu inquiet au début en voyant René cherchant à repartir envers et contre tout, c’est-à-dire mes protestations, la fumée montant du capot et l’odeur de grillé… (Un taxi, appelé par le dépanneur et la compagnie d’assurance est venu nous reconduire aux Prévôts…) Autre inconvénient, ça s’est passé un vendredi après-midi, le samedi et dimanche garages fermés, on est restés à la maison pendant deux jours sans guère en sortir vu la pluie, Retour d’un agréable restaurant de Dinan, table au bord de la Rance, près du vieux port ; ces vacances reprennent un peu du goût de celles précédant ces deux dernières années insensées, au sens fort du terme ! … Je veux être libre, libre … de te dire mon souci, ou ma préoccupation toute naturelle à propos des démêlés (le mot est faible !) autour du Matrimandir, de toi, de l’équipe, sans que tu renonces jamais à m’en parler « en vérité ». Tu sais que je suis assez forte et assez consciente pour contenir et discipliner ces choses dites de la vie. Après notre téléphone d’hier, une nouvelle question me vient à l’esprit : appelons- les comme ça, ces « affrontements » me paraissent soudain quasi quotidiens !? Sous quelle forme ? Où ? Vos réunions du mardi ont-elles toujours lieu ? Y en a-t-il davantage, vu l’âpreté et la constance de vos opposants ? Qu’avez-vous décidé – globalement, comme on dit maintenant, ou « au coup par coup » ? Etant donné, d’après ce que je comprends, que tes heures au gymnase, (que cherches-tu au gymnase ?... est-ce pour la pluie et encore la pluie. Le lundi tout était fin prêt… Plus tard

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