Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Et naturellement je continue à mesurer l’ampleur et la pénibilité pour vous de ce heurt fondamental.

… Bien émue de la situation Soaz/Samuel ; il y a en effet tant d’honnêteté en elle, et probablement en lui malgré sa plongée… … Reçu un coup de téléphone de Gérard (d’Afrique), dialogue laborieux comme toujours… mais si tendre. Il m’a parlé de ses difficultés à faire construire à Auroville…

… Avec toi à chaque jour, instant, et éternité,

Colette.

***

16 août 2002 Après notre téléphone d’hier

Aimé,

Eh bien oui, j’ai laissé passer le temps… J’en étais toute étonnée en le constatant… Mais voilà : il est vrai que je prends du temps avec mon « écriture livre » et que les heures passent. Mais surtout, c’est que j’ai plus que jamais sans doute l’habitude de te parler, de te raconter ce que je vis, ce que je vois, ce que j’admire, etc. « Plus que jamais » parce que, en vacances, je suis plus près des choses, sans être soumise au découpage des journées… Que je te raconte : je t’ai dit … que René re-conduisait ; j’ai pensé que cela lui redonnait de l’assurance et le remettait dans la réalité. C’est ainsi que cela se passe à présent, et peut-être pourrons-nous rentrer à Paris sans le secours de Maurice. Mais … les catastrophiques changements de vitesse… ! Ce n’est pas nouveau mais c’était à son apogée ! Résultat : embrayage cassé net ; heureusement juste

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