Lettres à Divakar jusqu'à 2005

à la « night-watch », plus celle du 14, en réponse à la mienne donc. Je ne sais par quelle joie, satisfaction, contentement commencer ; tout de même, je suis émerveillée, disons-le tout de suite, par ces manifestations d’amour, d’amitié dont tu as été entouré durant cette « expérience » que tu as connue ! Que de dons réels, vrais ! … Peut-être que tout cela appartient à la Grâce, circulant à partir et au-dedans de ces dons ? Je crois que oui, si je situe bien ce que tu m’en dis, de la Grâce… Ce que tu m’en dis, ajouté à la Nature matérielle, la mère physique, le concret (à travers tes diverses expériences), et le rêve aussi… Tu dois te douter que cela représente pour moi un réel travail, ce qui me convient tout à fait. Oui, c’est un chemin présent et à venir ouvert à la continuité de mes découvertes. Un travail, certes. Car, et c’est une curieuse impression, l’essentiel de ce que tu me dis je le perçois, je crois, assez justement. Et d’ailleurs le fait que je te pose certaines questions me parait signifier qu’il y a justement la présence de cette perception à travers elles. Cependant, il me faut en effet ouvrir, ouvrir à la « compréhension intérieure » à l’égard de tous ces domaines que tu abordes ; car, la curieuse impression dont je te parles, c’est le rapport entre cette perception et, je dirais, sa mise en pratique (intérieure) ; c’est cette sensation tout à la fois de l’existence d’un maillon nécessaire et de son manque. Autrement dit l’expérience de ce concret que je voudrais absolument connaître plus et mieux que par ces projections, etc.… que me permettent … tes réponses et qu’il m’arrive de connaître, souvent soudainement. Il me faut trouver mon maillon, mon seuil – ou plutôt me préparer à le trouver ; défricher, défricher… Et pour l’instant en relisant chaque fois que nécessaire tes lettres – non pas pour apprendre mais pour intérioriser. Une chose que je sais faire, dans la mesure où de plus en plus je me sens perméable à ce qui est « avant les mots ».

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