Lettres à Divakar jusqu'à 2005

II. Comme je l’ai supposé dans ma précédente lettre, il faut souvent un élément déclenchant ; à mes yeux, et à ceux de tous ici, l’excessive chaleur d’une heure à l’autre ou presque, a dû jouer. III. Autre élément déclenchant, que j’ai également évoqué, la participation à une réunion difficile, au sortir de cinq semaines au cours desquelles, non pas que les adversaires aient été oubliés par toi, j’imagine, mais ont été hors de ton champ visuel. Il y a sans doute violence ici, comme pour la chaleur. IV. Avant de poursuivre jusqu’à l’émotionnel, je souligne … que tout est en interrelation, interaction, inter et intra subjectif ; et que divers éléments se rencontrent parfois ou forment des microtraumatismes. Emotionnel, donc ; mais j’ai du mal à croire, psychosomatiquement parlant, qu’on puisse se créer une infection ; je n’ai pas entendu dire ça durant mes années de travail… C’est pourquoi je ne lâche pas l’existence d’un virus quelconque… V. J’en viens naturellement à ton, à votre entourage hostile, avec pour toi un personnage proéminent entouré des suiveurs qui y trouvent leur compte, Jean P. Et en miroir, Roger ; miroirs réciproques d’ailleurs… Tu as toujours été discret sur tes mouvements et réactions … du cœur, et je te comprends parfaitement. Mais je me suis maintes fois dit – sans toutefois aller jusqu’à trop les imaginer de crainte de fausser les choses – que ce devait être dur à avaler… et à … digérer émotionnellement, et psychiquement. Mais l’émotionnel a un large champ, qui pourrait être infini si l’on ne le traitait pas comme tu dois le faire le plus souvent ; plein de remous, de nuances, d’émois, de complexités, heureux ou malheureux. Je sais que pour toi j’enfonce là des portes ouvertes. Seulement, tu vois, j’ai quand même envie de poursuivre ce dialogue en y insistant à ma manière.

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