Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Lundi 13-6-02

Aimé,

Je vais donc te proposer quelques hypothèses qui me viennent à l’esprit depuis tous ces jours à propos de cette « aventure » inattendue que tu viens de connaître… … Avant, diverses questions en cours : Auragni… Très gentil déjeuner où, entre autres, elle m’a posé des questions claires, simples, sur mon travail. Elle en a terminé avec ses examens, et attend ses notes. En pleins préparatifs autour de sa fête et de son départ en Australie le 29. Pour ces deux évènements je lui ai donné l’équivalent de 2300 francs (comme on en avait convenu toi et moi). Je crois qu’elle en a été très contente ; et d’ailleurs elle m’a dit au moment de partir « de toutes les personnes autour de moi, tu es celle qui me fêtes le plus !... Ce qui m’a fait un autre grand plaisir, c’est ce qu’elle m’a dit au cours du déjeuner : « j’ai trop de choses à faire, sans ça j’aurais été en Bretagne chez toi… ce sera pour septembre, ne serait-ce qu’un week-end… ! ». Dieu, quel naturel profond elle a ! En somme, tu as réussi à lui donner une grand-mère (et amie), un grand-père, une maison ! … Donc, ton expérience brutale, douloureuse, inattendue. Bon. Je vais rester à des niveaux simples, un peu, dirais-je, « au ras des pâquerettes ». Travail de liaisons, de liens, d’interrogations cliniques au plus près… I. Quand même… cela me parait difficile de croire que la culture de l’infection qu’on t’a retirée n’ait rien donné (mais peut-être que le nombre de virus ou microbes est tel actuellement que ce serait peine perdue…?!) … L’appendicite ne peut dans ton cas avoir causé la péritonite, puisque tu en as été opéré dans ton adolescence…

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