un autre choix

Mais pouvons-nous imaginer ce que seraient nos relations ; leur nature, leur caractère, leur perspective, si nous savions – comme nous savons, sans l’ombre d’un doute, que nos corps bientôt cesseront d’être -, si nous savions ainsi que chacun de nous sommes indéfectiblement reliés à notre source d’existence au-delà du temps ? Si nous savions que nos corps peuvent continuer de s’adapter, de changer et de progresser aussi longtemps que cela s’avère nécessaire à notre travail individuel d’expression et de manifestation ?

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Avons-nous regardé en amont de tous ces mouvements qui nous mènent et nous circonscrivent dans la plupart des relations et des situations qui occupent nos vies ?

Avons-nous regardé en amont de toutes les passions, de tous les drames, de tout le pathos – de la plupart de nos souffrances émotionnelles et morales ?

De ces attentes, ces demandes, ces craintes, qui se tissent dans la plupart de nos rapports à l’autre ?

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Ce sont des pans entiers de notre histoire humaine qui s’écroulent, des masses de drame qui s’effondrent, ces forteresses où nous avions abrité toutes nos passions et nos attentes – de reconnaissance, de pérennité, d’excellence -, qui tombent défaites.

On regarde ça.

On se dit : « ben, alors !!! » ;

On se dit : « O Seigneur ! ».

On se dit : « comment aider ? ».

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