journal d'une transition
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atomique, et ainsi entrer dans un fonctionnement qui est l’un des systèmes de soutien en vigueur pour la manifestation de la conscience humaine animale. Et les questions. J’écrirai, j’essaierai d’écrire plus clairement. Il y a encore tout un chemin à parcourir pour recouvrer un équilibre de base – cela prendra encore des jours et des nuits, et je suis ignorant et je tâtonne.
*5-6-2002, Pondichéry : Aujourd’hui j’ai pu écrire, donc, ces quelques pages. Hier, ayant reçu la lettre de Kireet, j’ai écrit quelques notes : pour lui, si, comme il le déclare, il veut me voir.
L’après-midi et le soir sont difficiles. Un déséquilibre dans la nourriture. La béance d’une sorte de découragement.
*Letter from Kireet: “New Delhi, 1-6-2002, Dear Divakar, I have heard from Arjun in detail the painful account of the ordeal through which you have passed. I understand it quite well, as I was through similar ordeal not long ago. The help that came through Arjun and Deepti and other friends from Auroville and from Dr Datta and Dr Paï is a vivid demonstration of the way the Divine Mother is extending Her Protection to all those who are given to Her in their being and through their devoted service. Please accept my very good wishes for your speedy recovery, and I am confident to see you in good health by the time I am able to come to Auroville. And that will be quite soon. Be well now and always, with love and regard, yours affectionately, Kireet.” Note: The notes I had taken in preparation for the time when I could speak with Kireet, were meant to try and convey to him how deeply and thoroughly confirmed I had felt, through this period of physical battle, of the necessity to have a complete environment given to Matrimandir, with the full collaboration of material Nature. Kireet came indeed to visit me in my room, overlooking the sea; he sat on the balcony with me, closely, and listened in silence while I spoke, haltingly; Kusum was keeping watch from a polite distance, seated on the bed in the room. He offered no comment, and we parted with affection. *6-6-2002, Pondichéry: La nuit, petit à petit, le système se nettoie. J’ai peu d’appétit, je me sens encore « en danger ». Il y a comme des vides, des creux dans le corps, là où l’énergie devrait passer, couler, circuler. Mais on me dit de ne pas m’impatienter. Je suis tout à coup comme dans le corps d’un vieil homme. Je regarde et regarde la question d’Auroville, de Matrimandir ; je ne sais pas comment Te demander, ni même si j’ai le droit de Te demander – mais il est si clair, si clair, ce qui doit être compris à la base. Et comme c’est dangereux de ne pas comprendre. Aujourd’hui je mange moins. Il y a une stabilisation qui doit prendre place, qui n’a pas encore pris place.
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