journal d'une transition

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*25-10-1974, Auroville : Douce Mère, ne devrais-je pas plutôt Te dire, et penser, avec force, confiance et enthousiasme : « Bien Aimée, il y a tout ce mensonge que je PEUX T’offrir pour qu’il soit transformé… ce mensonge n’est pas mien, il n’est pas mon être éternel, mais il est une part de l’universelle obscurité à laquelle je suis identifié pour pouvoir la porter à Tes pieds… ! » ? Ainsi je ne devrais plus avoir de honte, ni craindre le jugement d’autrui.

*26-11-1974, Auroville : Ici est une grâce exceptionnelle de venir à bout de cet enfer – qui n’est pas seulement le mien. Un nouvel exil ne résoudrait rien.

*29-11-1974, Auroville : Longue éclipse de lune. Couleur orangée. Sortons de l’hypnotisme terrien. Naissons à la libre perfection de Ta Vie. Ta Promesse. Vérité.

*2-12-1974, Auroville : Il y a Matrimandir. C’est toujours cette phrase : il y a Matrimandir. Alors, on peut T’attendre. On peut attendre et progresser jusque là, jusqu’à ce qu’il soit entier. Qu’est-ce que le Divin ? Qu’est-ce que Le réaliser ?

Qu’est-ce que le Divin sans cette Conscience que Tu es devenue, sans être agenouillé à Tes pieds, blotti dans Ton étreinte, noyé dans Tes yeux, vivant par Toi ? Il faut attendre et continuer, ne pas s’arrêter pour se regarder. Et être sincère, à chaque instant.

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*1979, Auroville : Lorsqu’on a pu vérifier dans l’expérience – celle d’hier ou celle d’autres vies dont le passé reste parallèle à ce présent jusqu’à ce qu’il soit compris – les effets d’ambitions séparées et qu’on a vu et senti et compris ce qu’on est en vérité… Alors c’est Cela seul dont on a besoin. Et c’est ce besoin qui fait tout. Car il est en lui-même sa réponse. A mesure qu’il croît et s’intensifie, Sa Réponse devient plus tangible, Sa Présence plus inévitable, Son Sens plus immédiat. Et l’on ne peut que remercier.

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