journal d'une transition

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comme je le suis, mais je ne puis rien et ne veux rien avec eux ; je veux que Tu me donnes la force d’aller vers Toi…

*22-1-1972, France… : C’est un chant de certitude aussi vaste que l’univers, aussi fort que la Terre, que tout sera transformé, que tout sera digne de Ta Présence…

*25-1-1972, France… : Douce Mère, Toi seule Et tout ça à transformer Mère totale Mère de l’espèce future Mère du Divin matériel Mère de l’or accompli Etre Ton enfant, un grain de Toi…

*27-1-1972, France… : C’est du mensonge que je T’écris… je suis confronté depuis quelques jours, d’une manière très précise et très constante, à cet être vital, créature de l’obscurité, qui tire toutes les ficelles de la douleur et de l’errance ; être sordide, petit dans ses moyens, mais habile et cautionné par un état général, humain ou vital terrestre, fait de profit, de jouissance et de satisfaction dans l’ignorance… Démasqué, il continue d’agir, car je continue de consentir à sa présence par tout ce qui est engrangé dans l’inconscient de mon incarnation. Et vraiment il ressemble à un chat qui s’agrippe au corps et a tôt fait de remonter au coeur ou à la gorge pour s’y nourrir. En fait la majorité des actes quotidiens lui appartiennent, tous les conditionnements sont sous son règne. Il sait comment se soumettre une partie du

mental qui lui servira à se justifier si cela est nécessaire. Les heures sont précieuses et je souffre de leur prix…

*1-2-1972, France… : Permet que cette peur, que ces réticences, ces refus, ce goût de détruire, ce désir, soient illuminés… Par Toi.

*7-2-1972, France… : Ta Force vibre tranquillement au sommet de la tête, comme chaque jour… Je ne parviens pas à me tenir au centre profond pendant que je m’active à ces occupations matérielles…

*10-2-1972, France… : Toutes ces informations contradictoires qui me parviennent créent un cauchemar. J’ai toujours cette impression pénible d’être rendu coupable de fautes ou de mouvements que quelque chose qui me ressemble aurait faits sans que je m’en rende compte et d’être jugé d’après cela ; cette question à laquelle je suis plus âprement confronté depuis que je T’ai retrouvée : qu’est-ce qui me fait bannir, qu’est-ce qui fait que je suis jugé, soit adoré soit haï, y a-t-il une part de mon vital

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