journal d'une transition

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simplicity really, and it has to do with the unity of the being, of all its parts through the one Need, and with tranquillity and with trust…

*1-2-1979, Auroville! Riding my cycle towards “Tapoloka” this morning, I see the position of science in human consciousness at its present stage of evolution, and how it could truly help, if the being was united, to simplify life, to allow and support the growth of true consciousness here upon earth and ease the new birth… If only things were in their place… It absorbs me and could go on for a long time, even formulate itself in such a way as could be communicated to scientists, technologists, researchers… And how You want to rescue science from the death it is calling and what a great and unique opportunity is given to men and earth at present… … Tous ces mots sont si maladroits, si impropres. J’éprouve, à certains moments de façon si aiguë, comme un cri : c’est maintenant que l’on peut Te rejoindre, c’est maintenant, dans l’instant et à chaque instant, que le voile peut se déchirer et que l’on peut réaliser Ta Présence, la Présence de Cela, que tout est possible. Non plus ce faux mouvement toujours par devant, toujours projetant la même condition inchangée dans un futur déjà hypothéqué, niant le vrai possible du présent et laissant le passé irrésolu ; mais une marche consciente, vers rien en particulier, seulement parce que la Force marche, le Seigneur marche et, en marchant, Se réalise et Se découvre Soi-même… Constamment la conscience physique tend à situer ce qui lui manque dans l’après, dans le mouvement suivant – que ce soit le repos ou la joie ou la nourriture ou tel ou tel changement. Et de cette manière le présent est volé de sa substance et la Force et la Présence restent comme parallèles à la vie physique. Il faut alors des chocs, des bouleversements pour secouer cet hypnotisme et imprimer dans la matière une approximation un peu plus précise du mouvement juste… Mais ce n’est pas facile. Même si, dans certains moments plus favorables, on peut soi-même, seul, réaliser cela, pourtant tous les autres, ou presque, toute la mécanique, continuent ; on est impuissant à communiquer ce que l’on a touché et on est contraint d’accepter la perpétuation de ce même hypnotisme collectif et cela produit une grande tension… Douce Mère, n’est-ce pas ainsi ? Ne T’ont-ils pas tous jusqu’au dernier instant de Ta présence corporelle tangible obligée, forcée d’accepter cette mécanique ? … Cela semble urgent et cependant comment cela peut-il se faire en si peu de temps ? On n’est plus à l’époque où l’on pouvait s’embarquer dans le Yoga comme dans une aventure de plusieurs vies ; c’est d’autre chose qu’il s’agit maintenant. *2-2-1979, Auroville: Today G.M has come back to work, apparently resolved to come every morning again, and Jacqueline too has joined. Perhaps, little by little, the construction of Matrimandir takes shape in our substance and, in a slow but actual process, others will join and it will become – like a real inevitability – what You have meant it to be. It is amazing what we all have to go through before these simple things become possible; one could have grown centuries old in those few years of intense resistance, drawbacks and contradiction and yet here we are, smiling and happy, doing it! But D.M, she, Mother, is still paralysed, her body is still crippled…!

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