journal d'une transition

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*4-12-1976, Auroville : Il y a une inertie qui m’accable sans cesse, comme une masse écrasante qui veut dissocier, décomposer le peu de conscience qui a pu s’organiser… Je ne comprend rien de ce que font ou sentent ou pensent les autres, je ne comprend rien de ce qu’ils veulent, à part de très rares exceptions, ou une petite partie d’eux-mêmes qu’il me semble reconnaître… Je ne comprends rien non plus à ce vide que je suis, à cette absence de substance…

*20-12-1976, Auroville : Le Divin est dans le cœur – comme on va écouter à la source d’une rivière ou sentir la présence d’un foyer. Mais la rivière ne jaillit pas, ne coule pas, n’inonde pas, le feu ne flambe pas…

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